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Poids du jour : 72,7 kg
Et je retrouve le 72 laissé dimanche. Super! J'espère le consolider dès cette semaine. Ma moyenne est plus basse que celle de décembre et elle continuera de descendre tant que je serai sous les 73,5.

Une nouvelle fois je suis enrhumée. J'espère que ce ne sera pas plus grave : ma collègue de bureau a eu de la fièvre et commençait à avoir mal au dos comme Maxi, lui aussi enrhumé avec mal de gorge. Hier je n'ai pas arrêté d'éternuer.

Maxi a pu aller tout seul chez le médecin. L'aspirine l'avait bien soulagé et il a dormi un peu en boule. Il a des anti-inflammatoires en gélule et en pommade. Là où il a mal, ça lui fait une bosse sous la peau.

Je suis en train de lire un livre extrêmement intéressant à propos de la politique, sous forme d'une fiction : "J'irai voter pour Bourbaki". Je l'ai reçu pour un partenariat.
En fait, tant que je ne m'intéressais pas à la politique, je me laissais porter par la vie, sans trop de prises de tête théoriques. Ce qui me stressait, c'était les choses au quotidien, avec le manque d'argent lié aux statuts d'étudiante pour moi et de Smicard pour Maxi. Or depuis que je me penche sur la politique, je suis écoeurée, me sentant impuissante, esclave des plus riches, ne pouvant obtenir ce que je veux depuis toujours pour moi et mes enfants, à savoir une maison. Et pourtant, je suis allée au maximum de mes études possibles, sans aide de mes parents, je n'ai pas connu le chômage, mon salaire est honorable, et je ne peux toujours pas. Enfin, si, une bicoque où tout serait à faire, dans une banlieue encore pire que celle où nous vivons, avec un temps de route jusqu'au travail que je n'ose même pas imaginer. Enfin surtout, c'est le sentiment de voter pour rien. C'est la seconde année où j'hésite vraiment à aller aux urnes. Tous ceux qui se présentent mentent. Ils viennent tous du même milieu. Ca me rappelle carrément l'époque des rois et de leur cour.

Comments

[moimoimoi]

bravo pour le poids!!!!

bisous

[Amilesanou]

Dans nos pays on a un peu tendance à oublier tout ce que nos impôts permettent de payer : l'éducation de nos enfants, les infrastructures routières, les services publics de façon générale, les soins de santé, la sécurité sociale, etc...

Quand on vit quelques temps aux Etats-Unis on comprend très vite la différence.

Cela reste difficile de trouver le compromis idéal entre le libéralisme complet (chacun pour soi) et le communisme (on a déjà essayé et on voit ce que ça a donné). Je pense qu'on n'est pas si mal chez nous à ce niveau. Certes il y a des gens riches et des gens pauvres, mais du coup il y a aussi des rêves, de l'espoir, des opportunités à saisir pour tous, des gens inventifs avec l'esprit d'entreprise dont tout le monde profite à la fin. Les gens riches consomment aussi et procurent indirectement du travail à beaucoup de personnes, ça fait tourner l'économie.

Jamais je ne critiquerai Bill Gates par exple. Il a créé tout seul une société qui a connu un succès énorme. Il a créé des milliers d'emploi, de la richesse pour beaucoup de gens et maintenant, lui et sa femme consacrent énormément de temps et d'argent (via leur fondation) aux pays d'Afrique. On l'oublie parfois un peu vite.

On oublie aussi que l'argent des riches reste rarement dans un coffre en banque ou sous un matelas, il est investi dans l'économie et contribue à la création d'emplois.

Bref, les discours parfois un peu réducteurs très gauchistes m'énervent autant que les discours capitalistes extrêmes. Et ne parlons pas du populisme qui gagne du terrain partout dans le monde. Pour moi elle est là la véritable menace.

Alors je préfère encore le système imparfait d'aujourd'hui, où la démocratie a encore un sens et où le débat continue d'exister, avec un équilibre gauche/droite qui fluctue un peu d'une législature à l'autre, mais qui reste un compromis acceptable entre les deux tendances extrêmes.

[Amilesanou]

Super le poids du jour !!!

Pour répondre à tes questions : mon fils se fera enlever les 4 dents de sagesse en une fois sous anesthésie locale.

Je comprends que tu sois très déçue de la politique. Et il est vrai que l'accès à la propriété devient très difficile sans deux bons salaires et/ou de l'argent de famille, surtout en région parisienne.

Ici en Belgique c'est plus facile car si on s'éloigne juste un peu de Bruxelles, il y a des régions où les maisons sont assez abordables avec des trajets en train pour Bruxelles qui restent à moins d'une heure. C'est jouable.

Mais je me souviens de l'époque où j'étais enfant et les différences sociales étaient encore pires je trouve. J'ai vécu petite dans une maison sans chauffage central, sans sdb, sans eau chaude, sans toilettes intérieures. Il y avait juste un poêle à charbon dans deux pièces au rez-de-chaussée. Les deux petites chambres à l'étage (pour 5 personnes...) n'étaient pas chauffées ! On se lavait à l'évier dans la cuisine et une fois par semaine maman faisait chauffer de grosses casseroles d'eau sur la gazinière et installait une bassine en zinc dans la cuisine pour le "bain hebdomadaire" dans lequel toute la famille défilait ! Les murs étaient noirs d'humidité. La maison était évidemment très mal isolée et avec simple vitrage. Aujourd'hui cette maison serait considérée comme insalubre et même dans les quartiers les plus pauvres du quart monde de Belgique, cela n'existe plus !

Pourtant mon papa travaillait comme employé de bureau, gagnait pas si mal sa vie pour l'époque. Il n'était pas chômeur ! On n'avait qu'une voiture : une vieille deux chevaux...

Quand j'ai eu 12 ans, mon père a eu la chance de faire un héritage qui a permis à mes parents d'acheter une petite villa nettement plus confortable. Pour nous c'était un luxe inouï d'avoir une sdb, de l'eau chaude au robinet, du chauffage central et une toilette à l'intérieur avec chasse d'eau...

J'ai connu la misère étant enfant, mais je n'ai pas de mauvais souvenirs, j'ai eu une enfance heureuse malgré tout.

Bisous et bonne journée !