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Poids du jour : 74,2 kg
Bien stable dans les petits 74, ce qui me va - pour le moment -.
Hier, 40 min de vélo elliptique.
Visite de la BM repoussée à 2017, ce qui convient aux deux parties. Perso, je flippe d"aller sur Paris.
WE bof, bof. Je déprime beaucoup, alors je rumine mon vide social. Je m'imagine des conversations qui n'existent pas et n'existeront pas. Genre contacter telle vieille copine ou dire ceci ou cela à une psy qui ne me suit pas.
Quand je parle de choses existencielles à Maxi, il m'envoie bouler parce que ce genre de conversations le gonfle (je le comprends, c'est un truc de nana).
J'ai bien envie de reprendre un journal intime "en dur". Au moins je parlerai concrètement à un cahier, sans que ça ne prête à conséquences. L'envie m'est revenue suite à l'émission d'NRJ entendue ce matin dans ma voiture. Avant l'ère internet c'est ce que je faisais.
Je me sens comme un personnage du jeu SIMS, où la tête est surmonté d'une barre qui est plus ou moins remplie. Or il existe la barre sociale qui se remplie lorsque le personnage discute. Quand elle est vide, il se met à pleurer et à se lamenter. C'est tout à fait ça!
Et pourtant je suis une solitaire, casanière. Ces deux côtés ne collent pas.
J'ai opéré une semi-désactivation de mon profil FB : dès que je mets quelque chose j'ai très peu de réactions, souvent aucune, et vendredi soir je me suis mise en mode colère déprimée lorsque E. se montrait active heureuse, alors que je n'ai toujours pas de réponse à mon dernier SMS. Il faut que je la zappe, je n'y arrive pas.
Je n'arrive pas à voir devant moi, je suis trop tournée vers le passé. Or FB me maintient dans cet état-là. En vrai, il faudrait que je désactive pour m'empêcher d'y retourner. Mais c'est ce qui me permet un brin de lien social. Par exemple la semaine dernière, une collègue m'a contactée par ce biais et du coup je sais qu'elle a repris le travail. Il faut qu'on se voie d'ailleurs. Et puis j'assiste aussi aux pensées très particulières d'une auteure que j'admire. Ses écrits et réflexions poussent à s'interroger.
J'appréhende aussi 2017 où je verrai les "copains" fêter leurs 40 ans et moi non.
Je ne sais pas quoi faire avec FB... Je désactive ou pas?
Je pleure beaucoup sur mon sort ici, alors qu'il y a pire, je le sais, mais ça me fait du bien de l'écrire. Et si je ne le fais pas là, je ne l'extérioriserai nulle part.
Je voudrais suivre une psychothérapie, mais trop trop chère.
C'est de la déprime, pas une dépression. Enfin je pense. Là il y a une cause assez déterminée.