Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon sac de pensées
7 novembre 2016

53

53

Poids du jour : 74,2 kg
Bien stable dans les petits 74, ce qui me va - pour le moment -.
Hier, 40 min de vélo elliptique.

Visite de la BM repoussée à 2017, ce qui convient aux deux parties. Perso, je flippe d"aller sur Paris.

WE bof, bof. Je déprime beaucoup, alors je rumine mon vide social. Je m'imagine des conversations qui n'existent pas et n'existeront pas. Genre contacter telle vieille copine ou dire ceci ou cela à une psy qui ne me suit pas.
Quand je parle de choses existencielles à Maxi, il m'envoie bouler parce que ce genre de conversations le gonfle (je le comprends, c'est un truc de nana).
J'ai bien envie de reprendre un journal intime "en dur". Au moins je parlerai concrètement à un cahier, sans que ça ne prête à conséquences. L'envie m'est revenue suite à l'émission d'NRJ entendue ce matin dans ma voiture. Avant l'ère internet c'est ce que je faisais.
Je me sens comme un personnage du jeu SIMS, où la tête est surmonté d'une barre qui est plus ou moins remplie. Or il existe la barre sociale qui se remplie lorsque le personnage discute. Quand elle est vide, il se met à pleurer et à se lamenter. C'est tout à fait ça!
Et pourtant je suis une solitaire, casanière. Ces deux côtés ne collent pas.
J'ai opéré une semi-désactivation de mon profil FB : dès que je mets quelque chose j'ai très peu de réactions, souvent aucune, et vendredi soir je me suis mise en mode colère déprimée lorsque E. se montrait active heureuse, alors que je n'ai toujours pas de réponse à mon dernier SMS. Il faut que je la zappe, je n'y arrive pas.
Je n'arrive pas à voir devant moi, je suis trop tournée vers le passé. Or FB me maintient dans cet état-là. En vrai, il faudrait que je désactive pour m'empêcher d'y retourner. Mais c'est ce qui me permet un brin de lien social. Par exemple la semaine dernière, une collègue m'a contactée par ce biais et du coup je sais qu'elle a repris le travail. Il faut qu'on se voie d'ailleurs. Et puis j'assiste aussi aux pensées très particulières d'une auteure que j'admire. Ses écrits et réflexions poussent à s'interroger.
J'appréhende aussi 2017 où je verrai les "copains" fêter leurs 40 ans et moi non.
Je ne sais pas quoi faire avec FB... Je désactive ou pas?

Je pleure beaucoup sur mon sort ici, alors qu'il y a pire, je le sais, mais ça me fait du bien de l'écrire. Et si je ne le fais pas là, je ne l'extérioriserai nulle part.
Je voudrais suivre une psychothérapie, mais trop trop chère.

C'est de la déprime, pas une dépression. Enfin je pense. Là il y a une cause assez déterminée.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
coucou la miss,<br /> <br /> je suis aussi casanière et solitaire....j'aime les weekends sans aucune invitation...ah le pied...par contre je connais mes limites, j'ai quand même besoin d'un minimum de lien. je me suis fais quelques copines par l'école...notamment deux à qui j'ai proposé de se faire des repas au resto toutes les 3 de temps en temps et bien, elles ont été emballées par l'idée et on se fait ça, tout les 3-4 mois...et c'est le top. sinon j'ai quelques autres amies dans ma ville mais ce ne sont pas de vieilles connaissances...je ne suis pas douée pour maintenir le lien...des copines d'enfance je n'en ai plus, ni de mes études...<br /> <br /> mon mari a quelques amis ...mais ça nous suffit. avec la famille...<br /> <br /> quand je vois mon frère et sa bande d'amis, en fiesta tout les weekends;..je me sens associable et seule...Ce qui n'est pas le cas. je ne supporterai pas du tout sa vie.<br /> <br /> moi j'aime bien les gens mais à petite dose et hors de question de partir en vacances ensemble ou autre...ouh la la! et pas facebook pour moi...pas assez d'amis pour ça!!!<br /> <br /> il te manque juste 1 ou 2 copines près de chez toi. pourquoi ne fais tu pas une activité style théatre? ou avec "on va sortir "...?<br /> <br /> le bonheur est à portée de main!<br /> <br /> bisous
Répondre
A
Je comprends un peu ce que tu ressens car je suis aussi un peu solitaire et casanière. Je n'envie pas les gens qui ont une vie sociale très riche et très chargée (ça me fatiguerait !^^). Par contre j'apprécie les contacts que j'ai avec les personnes que je rencontre à mes séances de sport. On papote, on se marre et c'est chouette car cela n'implique rien d'autre que passer un bon moment ensemble. Pas besoin de s'inviter à manger ou boire un verre, etc... Juste passer cette heure de sport ensemble dans la bonne humeur. Cela me suffit.<br /> <br /> Puis il y a ma famille et les chouettes repas tous ensemble avec mes parents, frère et sœur et leurs enfants. Il y a une assez bonne entente et nous nous voyons environ 5 ou 6 fois par ans pour les anniversaires groupés et Noël. Et enfin, un groupe de copains de fac que je vois en moyenne une fois par an pour un repas chez l'un ou l'autre. Tout ça me comble et me suffit amplement je dois dire.<br /> <br /> J'ai abandonné facebook et j'ai vu le ravage que cela pouvait faire chez certaines personnes. Ma cadette en a fortement souffert vers l'adolescence dès qu'elle voyait une fête qui se passait sans elle ! Elle avait le sentiment d'être rejetée, seule, ce qui était absolument faux. Un effet pervers de FB.<br /> <br /> Je m'en passe très bien personnellement, mais dans ma génération c'est assez peu utilisé finalement et je ne me sens pas marginalisée si je n'y suis pas. Les jeunes, par contre, ne pourraient pas s'y soustraire et c'est un peu flippant quand on y pense.<br /> <br /> Tu est très "cérébrales" et tu analyses tout. Tu le fais d'ailleurs très bien. Tu connais ton problème et tu connais aussi les solutions, même si tu n'es pas toujours très enthousiaste pour les mettre en place. Ne te compare pas aux autres et essaye de trouver ton propre équilibre en respectant ton côté un peu "ours solitaire" qui n'est pas un défaut !<br /> <br /> Bisous.
Répondre
Mon sac de pensées
Publicité
Archives
Catégories
Publicité